Marlin (cá) : Les marlins, appelés aussi makaires (Nom scientifique : cá bống), forment une famille de Cá nước mặn appartenant à l’ordre des Perciformes. Elle regroupe cinq genres et onze espèces. Ils se trouvent dans toutes les mers nhiệt đới et subtropicales de la planète. Leur rapidité et leur taille en ont fait des cá très recherchés pour la pêche sportive hauturière.
Description et caractéristiques du marlin : Ces poissons sont caractérisés par une taille effilée et un rostre long et fin (mais moins long que celui de l’Espadon). Ce rostre résulte de la fusion des os prémaxillaire et nasal et de leur allongement. Ces poissons ont cependant des dents.
Les nageoires pelviennes sont très fines, et la dorsale très longue, parfois haute et formant une « voile » (chez Istiophorus).
Leur taille atteint 4 m et leur poids 900 kg.
Les femelles peuvent peser jusqu’à quatre fois le poids des mâles. La plus grande femelle enregistrée pesait 818 kilogrammes pour une longueur totale de 5 mètres.
Le marlin adulte a peu de prédateurs hormis l’homme.
Risques de confusion : Attention : il ne faut pas confondre les membres de cette famille et l’cá kiếm, Xiphias gladius (au rostre bien plus long et à la dorsale plus courte), qui appartient à la famille des Xiphiidae. Ainsi, en dépit d’une erreur dans la première édition en français, c’est bien un marlin et non un espadon qui est chassé dans Le Vieil Homme et la Mer du romancier américain Ernest Hegmingway (1899 – 1961).
En anglais, « billfish » désigne le marlin et l’espadon.
Anatomie du marlin : Son squelette et son rostre font évoquer ceux de l’espadon mais ces deux poissons sont très différents pour d’autres de leurs caractères physiques.
Ainsi la peau des marlins diffère beaucoup de celle des espadons : la peau des marlins adulte présente de petites protubérances en forme de V (écailles osseuses). Celle de l’espadon adulte est au contraire lisse (ses écailles sont enfouies sans le derme) ;
On a supposé un temps que les protubérances ornant la peau des marlins pourraient réduire sa traînée hydrodynamique mais une étude a conclu que non : la friction entre la peau et l’eau n’est pas réduite par ces reliefs alors que ceux de la peau du requin réduisent effectivement le frottement de l’animal nageant (jusqu’à 8 %).
On a aussi supposé que la peau du marlin pouvait jouer un rôle de système d’amortissement dynamique, de piège pour l’air dans la peau cuirasse protectrice contre certaines agressions mais ceci n’a pas été confirmé.
Le rostre de ce poisson est également d’une taille et forme rare dans le monde animal. On a supposé qu’il pouvait aider le poisson à gagner de la vitesse en réduisant la traînée, mais le bénéfice d’après des tests fait en soufflerie (avec de faux rostres plus ou moins longs) semblerait nul ou très minime (quelques pourcents d’amélioration de la traînée au mieux.
Certaines vidéos subaquatiques montrent que des poissons chassés dans les bancs denses sont parfois empalés par les rostres, mais peut-être accidentellement.
Emplois culinaires du marlin : Du fait de la teneur relativement élevée en mỡ của anh ấy ghế, il présente un intérêt commercial particulier sur certains marchés.
En ẩm thực le marlin connait toutes les préparations de l’cá kiếm.