Les hàng đầu cá mập sont apparus au dévonien, il y a environ 420 Ma. À partir du crétacé, il y a 100 Ma, beaucoup d’espèces de requins ont adopté leur forme moderne. Depuis, il existe plus de 465 espèces de requins regroupées en 35 familles. En sus de ces espèces encore vivantes beaucoup d’espèces ne sont connues que par leurs fossiles. Leur taille varie de seulement 17 cm de longueur pour Etmopterus perryi, à plus de 20 m pour le requin-baleine. Malgré sa taille, ce dernier se nourrit principalement de plancton en filtrant l’eau de mer. Mais la plupart des requins sont des prédateurs, voire des super-prédateurs. Les requins sont présents dans toutes les mers, jusqu’à une profondeur d’environ 2 500 mètres. Ils ne vivent généralement pas dans l’eau douce, mais il y a quelques exceptions, telles que le requin-bouledogue et les requins de rivière qui peuvent vivre aussi bien dans l’eau de mer que dans l’eau douce. Ils respirent à travers cinq à sept fentes branchiales.
Les requins ont un revêtement de denticules dermiques qui protègent la peau contre les parasites en plus d’améliorer leur hydrodynamisme. Ils ont également plusieurs rangées de dents qui se renouvellent régulièrement.
Malgré une mauvaise réputation véhiculée par les médias, seulement cinq espèces sont considérées comme dangereuses pour l’homme, compte tenu de leur taille et de leur régime alimentaire : le requin tigre (Galeocerdo cuvieri), le requin blanc (carcharías Carcharodon), le requin bouledogue (Carcharhinus leucas), le requin mako (Isurus oxyrinchus) et le requin longimane (Carcharhinus longimanus).
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), un tiers des espèces de requins sont menacées de disparition (surpêche, prise accessoire, élimination gratuite, etc). Ils sont utilisés par l’homme pour de nombreux usages, comme l’alimentation, la maroquinerie, le tourisme, les cosmétiques et sont parfois maintenus en captivité. En tant que super-prédateurs, les requins sont indispensables à leur écosystème. La protection mondiale des requins reste faible, mais certains États décident de transformer leurs eaux territoriales en sanctuaire de requins.
Pêche des requins : Les requins sont intensivement pêchés, le plus souvent uniquement pour leurs ailerons qui constituent l’ingrédient principal de mets, notamment la soupe d’ailerons de requin, appréciés en Asie du Sud-Est. Ils font aussi parfois partie des captures involontaires ou accessoires, même dans des filets de pêche artisanale.
La plupart des études estiment que le nombre de requins tués pour leurs ailerons serait de 39 à 100 millions chaque année dans le monde entier. Mais l’intensification de cette pêche, l’augmentation de la demande d’ailerons et l’absence de données internationales fiables laissent à penser que ce nombre est fortement sous-évalué aujourd’hui.
L’Union européenne évaluait ses pêches de requin à 800 000 tonnes par an n en 2011, dont 100 000 t/an essentiellement pêchées en mer du Nord, Atlantique nord-est et eaux norvégiennes, mais aussi en Atlantique central, océan Indien ou Pacifique par des bateaux européens.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 900 000 tonnes de requins étaient pêchées en 2000, contre 770 000 tonnes en 2005 et 730 000 tonnes en 2009.
En 2015, l’Indonésie était le premier pays pécheur de requins au monde avec 110 000 tonnes, suivi par l’Inde (80 000 tonnes), l’Espagne (56 000 tonnes), l’Argentine (46 000 tonnes), Taïwan (41 000 tonnes), les États-Unis (37 000 tonnes), le Mexique (29 000 tonnes) et la Malaisie (23 000 tonnes).
Les espèces prédatrices de requins les plus courantes :
Les espèces de requins couramment employées en cuisine :